
Pierre Perrin, Les poèmes
L’anthologie, Des jours de pleine terre, est parue chez Al Manar
Si le bonheur n’existe pas / Poème au poing, l’amour debout, / Nous ferons tout pour l’inventer.
La Bourrasque inachevée
Je marchais seul. Mes deux mains essuyaient mon visage. Il y perlait une gelée violente. Un vent froid neigeait sur toute la campagne. J’avais quitté le village… Lire la suite
Lumière d’hiver, un sonnet
Il neige ; la saison accède à son sommet.
La terre engrange la douceur et des naissances
S’arc-boutent pour surgir…
La suite [et autres sonnets]
- Finis litteræ, Hors-série de Possibles 2024, le recueil, les lectures, etc.
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La présentation du volume, les moyens de l’acquérir, + errata.
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- N’ayez pas peur du sonnet ni de l’alexandrin [par P. P.]
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- La Vénus de Milo et mes choix d’écriture [par P. P.]
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- Nicolas Granier consacre deux vidéos à Finis litteræ [28 novembre 2024]
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- Paloma Hidalgo a lu Finis litteræ [10 novembre 2024]
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- Christian Ghiotti a lu Finis litteræ [12 septembre 2024]
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- Pierrick de Chermont a lu un premier état de Finis litteræ [30 mars]
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- Pascal Adam et Aline Angoustures ont lu Finis litteræ
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- Lecture par Jeanne Orient [texte et video] pour Finis litteræ de Pierre Perrin
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- Retours de lecture de Didier Pobel [entre autres] à propos de Finis litteræ
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- Article de Daniel Guénette repris de son blogue Dédé blanc-bec, 17 juin 2024
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- Yves Marchand, la lecture à brûle-pourpoing d’un pamphlétaire [6 juin 2024]
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- P. P. Éloge de la poésie [et comment je suis venu à elle]
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La Flûte (andante), pour la soif…
Les reins fondus, sous la canicule, mais le cœur au clair, elle ruisselle entre les tympans, tandis qu’il s’élance en aveugle, avide, décapuchonné. Les seins en rase-mottes, soudain elle agenouille ses doigts très fins. Les lèvres s’amoncellent, les joues se gonflent. Les dieux se lèvent. Elle entame l’air du déluge, de la mort gagnée.… Savourer quelques plaisirs
Notre monde sans détour, Jean Le Matois
Il a tué sa femme à petit feu, l’a dépouillée de tous ses biens. La maison, qu’elle avait sauvée (à peine enterrée, son odeur partout), il est revenu l’habiter. C’était le maître, en voleur matois, la réplique… Poursuivre la lecture
[Approche de la poésie]
Elle est la littérature, elle ne se réduit pas à un genre. Elle surgit le plus souvent où on l’attend le moins. Preuve de son prestige ou imposture suprême… Lire la suite
Éloge de la poésie et comment je suis venu à elle
Quand un poème vibre plus que l’anche d’un hautbois, que l’émotion soudain s’empare du lecteur, un partage s’opère d’esprit à esprit, que rien ne justifie, et que hait la raison. C’est peut-être pourquoi la poésie, qui unit à son sommet les vivants et les morts, reste à l’écart, en retrait, quasi secrète. Recroquevillée dans une langue des signes aujourd’hui, que le lecteur invente plus qu’il ne les distingue, elle ahane. Elle reste le cœur d’un silence que l’époque a chassé. En empruntant les traverses de l’invraisemblable, elle nous réveille. Éclairant la place de l’homme dans le monde, la poésie répond à la question aporétique : pourquoi vivre ? Pour quoi l’individu sur notre mappemonde ? Elle situe chacun – entre tous. Elle le chante, le châtre, l’exalte, l’exhorte, le met en terre aussi. Ce qui bouleverse un être, pour peu qu’il porte son art à la perfection, devient… Lire l’article complet