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e lecteur curieux pourra
lire les premiers poèmes du désir, Criée
de la conscience, ou de la déréliction, la
Bourrasque, voire de la révolte
adolescente : Poings
lâchés comme des loups, tous repris de Manque à vivre, publié en 1985. Le tout premier poème écrit et publié
à 19 ans, Prose pour un temps de mort, est accessible, comme il se doit.
Le Temps gagné, paru
en 1988, reprend le sonnet Lumière
d’hiver, un avant-goût de ce qui fut un fort
volume, écrit presque dune traite. Une
cécité visionnaire rappelle, si nécessaire,
qu’un artiste est libre.
Les poèmes de La Vie crépusculaire, prix Kowalski de la ville de Lyon 1996,
résultent d’un long travail, d’un approfondissement qu’a magistralement démontré Pierre Ceysson dans les Cahiers de Poésie-rencontres.
Quant aux inédits, voici un des derniers, La
haine en larmes, avec son brouillon pour les curieux. Ce qui compte,
c’est la rencontre plus que le lieu où cette dernière
s’échafaude.
Heureuse lecture donc à l’ami possible, de quelque âge qu’il vienne ou déjà
s’en aille…
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